lundi 27 octobre 2008

Chapitre 3 - Partie 6

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Chapitre 3 : Le départ
Partie 6


Debout sur les pavés, sa sacoche noire à la main, le professeur attendait dans l’embrasure de la porte. Son sourire qui aurait normalement mis Serge en confiance donnait à l’homme un air jovial et inquiétant à la fois. Etait-ce vraiment lui qu’Elian avait senti à travers cette odeur maléfique qui se rapprochait ? Il aurait voulu qu’elle soit là à ses côtés pour le lui confirmer car il ne voulait pas le croire.

- Alors Serge, je ne t’ai pas vu ce matin. Je me suis inquiété alors j’ai décidé de venir te voir. Je suis rassuré de te trouver en pleine forme.
- Ce matin ? Il y avait cours ? Quelle luxance est-il ?
- 8 lux et demi. Oui il y avait cours, mais ce n’est pas grave, vu ton état d’hier, je préfère que tu te sois bien reposé.
- Oui, ca va mieux, merci Monsieur.
- C’est normal. Dis-moi, en venant ici, j’ai trouvé que la population était dans une sacrée effervescence. Tu sais ce qu’il y a ?
Serge fut surpris par la question de son professeur et réfléchit à toute vitesse. Soit l’homme ne savait vraiment rien et il était inoffensif, soit il feignait l’ignorance et dans ce cas, le garçon devait choisir ses mots avec prudence. Dans tous les cas, il pouvait parler de l’attaque des monstres car cela ne révélait rien sur toutes les choses étranges qui lui étaient arrivées personnellement.
- Des bêtes ont attaqué les habitants, je crois que c’était des loups.
- Des loups ! Ce n’est pas possible, il n’y a rien de tel dans la région ! Tu es sûr de ce que tu dis ?
- Je ne sais pas si c’était vraiment des loups, mais ça y ressemblait en tout cas.
- Bizarre... Tu n’as pas été blessé ?
- Non, ca va.

Monsieur Diguel était resté dehors tout ce temps, Serge ne sachant pas s’il devait le faire entrer ou non. Mais l’homme se pencha légèrement pour observer à l’intérieur de la maison et aperçut Christy qui était restée en retrait.
- Tiens, tu as une amie chez toi ? Bonjour Mademoiselle.
Se faisant, il adressa un signe de la main à la jeune fille qui lui rendit un sourire.
- Tu ne me présentes pas ton amie ? insista le professeur.
- Euh, si, entrez.
Le garçon s’effaça à contrecœur pour laisser passer son professeur qui s’avança dans le salon et s’adressa à Christy.
- Bonjour. Je suis M. Diguel, le professeur de flux de Serge.
- Bonjour, je m’appelle Iris, mentit-elle.
- Enchanté.

Serge avait faiblement tiqué à la réponse de sa nouvelle amie, mais cela était passé inaperçu. Il se demandait si cela était bien utile de cacher son prénom, mais dans le doute, mieux valait être prudent. Il saluait l’aplomb avec lequel elle avait menti et dût bien reconnaître qu’elle avait très bien joué sur ce coup là. Désormais, il devait faire attention de ne pas la trahir en dévoilant le mensonge. Elle s’appelait Iris.

Après ces brèves présentations, l’enseignant s’attarda sur l’intérieur de la maison. Il détaillait la décoration des différents coins de la pièce lorsque son regard se posa sur les bris de verre qui jonchaient le sol, là où Serge avait fait tomber le plateau au contact du bras d’Elian.
- Tiens, vous vous êtes disputés, plaisanta-t-il.
En comprenant qu’il faisait allusion aux débris sur le carrelage, Serge s’en voulut terriblement de ne pas avoir nettoyé plus tôt les dégâts qu’il avait causés. Heureusement, les verres étaient cassés en morceaux minuscules et il était impossible de distinguer leur nombre. Si l’homme avait demandé qui était le troisième invité, ils auraient encore dû inventer une explication plausible et il n’était pas bon de s’enfoncer dans un trop grand nombre de mensonges. Pour le moment, il n’était pas prêt à lui révéler la présence d’Elian ni quoi que ce soit d’autre. L’avertissement de la Viera méritait qu’il prenne ses précautions.
- Oh non, ce n’est rien, j’ai fait tomber ça juste avant que vous n’arriviez, expliqua Serge. Je n’ai pas eu le temps de m’en occuper.
- Je vais le faire, intervint Christy. Occupe-toi de ton invité, je vais ramasser tes bêtises.
- Tu es sûre ? Merci Iris, c’est gentil. Tu trouveras ce qu’il faut dans la cuisine.

La jeune fille s’éclipsa et revint quelques fractances plus tard avec une petite pelle et une balayette. Tandis qu’elle s’affairait à ramasser les éclats tranchants, M. Diguel aborda un sujet délicat.
- Alors, rien de neuf au sujet de ton frère ?
- Non…
L’étudiant avait répondu spontanément et dans les instants qui suivirent, son expression se fana. Son professeur l’avait ramené à la réalité en une seule phrase et le coup fut dur à encaisser. Comment avait-il pu délaisser Xavier si longtemps ? Un homme qui n’avait même jamais rencontré son frère s’en préoccupait plus que lui. Lui qui avait toujours été à son chevet depuis que son étrange maladie était apparue. Lui qui passait son temps à ses côtés, espérant une guérison miraculeuse, bien qu’il n’y croyait plus vraiment. Il l’avait laissé tomber. Comment avait-il pu placer ses propres problèmes devant ceux de son petit frère ? Un sentiment de honte s’empara de Serge et il n’osait plus regarder son interlocuteur en face. Voyant le mal être du garçon, l’homme tint à s’excuser.
- Désolé de t’avoir parlé de ça, tu n’avais surement pas besoin que je te rappelle tes soucis.
- Non, ce n’est pas de votre faute. C’est gentil de votre part de vous inquiéter pour lui.

Christy avait fini de ramasser les morceaux de verre et écoutait avec attention la conversation, la pelle à la main.
- Il n’y a toujours aucun remède ? reprit l’enseignant.
- Non, nous n’avons rien trouvé…
- Et tes parents ?
- Ils passent presque tout leur temps au labo. Je ne les vois pratiquement plus. Je crois qu’ils n’arrivent pas à accepter la vérité. Ils cherchent un remède fluance après fluance, mais je pense surtout qu’ils fuient la réalité et se réfugient dans leur travail.
- Je comprends ce que tu ressens, mais tu ne peux pas dire ça. Je suis persuadé qu’ils font tout leur possible pour trouver une solution.
- Peut-être bien et de toute façon, je ne peux rien leur reprocher. Ce n’est pas en restant à ses côtés à ne rien faire que je vais l’aider.
- Ne dis pas ça non plus. Ta présence n’est pas inutile, j’en suis sûr. On ne sait pas quel niveau de conscience il a, peut-être même qu’il t’entend !
- Peut-être… Mais de toute façon, il faudrait un miracle maintenant.

Un miracle oui. C’était bien le seul espoir qu’il avait désormais. Et soudain, une idée lui traversa l’esprit. Et si ce miracle qu’il attendait n’était rien d’autre que la magie dont parlait Elian et dont il avait vu l’efficacité à plusieurs reprises ? Si cette femme d’une autre espèce était celle qui pouvait l’aider ? Il se trouva bien bête de ne pas y avoir pensé plus tôt. Encore une preuve qu’il avait délaissé son petit frère. Mais pour le moment, il ne pouvait rien tenter. Rien tant que M. Diguel était chez lui. Même s’il semblait inoffensif, il ne pouvait pas prendre le risque de lui présenter la Viera.

- Où est-il en ce moment ? demanda le professeur.
- Dans sa chambre, répondit-il distraitement.
Au moment précis où il lui fit cette réponse, Serge comprit qu’il n’allait pas se débarrasser de l’homme si facilement. Il aurait voulu qu’il s’en aille le plus vite possible pour qu’il puisse parler de Xavier à Elian et qu’elle examine son cas.
- Tu crois que je peux aller le voir ?
- Je ne sais pas, ce n’est peut-être pas une bonne idée. Mieux vaut qu’il reste au calme.
- Ne t’en fais pas, je veux juste le voir, je ne vais pas le déranger. Peut-être que je pourrais trouver quelque chose et en parler à des collègues. Il est possible qu’ils puissent l’aider tu sais, je connais des gens vraiment très calés sur le flux et ses mystères.
- Non mais vous savez, des médecins sont déjà venus le voir et ils n’ont rien trouvé.
- Raison de plus ! La médecine s’attarde uniquement sur les problèmes organiques, elle ne se préoccupe que très peu des effets du flux. Je crois vraiment que je devrais le voir, on ne sait jamais, ce serait idiot de ne pas tenter le coup.
- Je ne sais pas…
- De toute façon, ça ne coûte rien. Je rentre, je l’examine un peu et puis c’est tout. Soit j’ai une piste que je pourrais ensuite explorer avec mes collègues, soit je lui aurais juste rendu une petite visite. Tu as l’air très méfiant, j’ai raison ?
- Non pas du tout. C’est juste que personne ne lui a rendu visite depuis tout ce temps, je veux dire, à part les docteurs et quelques uns de ses amis au début. Ca me fait bizarre que quelqu’un veuille le voir.
- Je vois. Eh bien dans ce cas, considère-moi comme un ami qui lui rend visite !
L’homme avait dit ça avec un grand sourire et Serge comprit qu’il ne partirait pas tant qu’il n’aurait pas vu Xavier. Il se résigna alors à l’accompagner dans sa chambre, non sans rester sur ses gardes. Il n’était toujours pas certain des véritables raisons de sa présence ici.
- D’accord, suivez-moi.

Il lui désigna les escaliers et le fit passer devant lui. Tout en montant les marches, il vit Christy poser la pelle sur la table basse et se diriger vers le bureau, la pièce où s’était cachée Elian. Une fois à l’étage, le garçon le guida jusqu’à la chambre de son frère qui était toujours tétanisé au fond de son lit. M. Diguel s’approcha de lui, posa sa mallette contre le chevet et s’agenouilla à côté du malade. Sous la surveillance de Serge, il posa ses mains sur le torse froid de l’enfant et murmura quelques mots que l’étudiant parvint à saisir.
- C’est donc ça, je m’étais bien trompé.
- Que dites-vous ?
- Oh rien ! Juste que je m’étais trompé, je ne crois pas pouvoir faire grand-chose pour ton frère, désolé.
Alors que l’homme se relevait et saisissait sa sacoche, des pas précipités se firent entendre sur les marches en bois de l’escalier. Christy débarqua en trombe devant la chambre suivie de près par Elian.
- C’est lui ! hurla la jeune fille.
- Que se passe-t-il ? leur demanda-t-il.
- C’est lui la chose qu’Elian a sentie !

En entendant ces mots, il se tourna précipitamment vers le professeur qui semblait surpris par cette agitation soudaine.
- Que se passe-t-il Serge ?
- Eloignez-vous de lui ! avertit l’étudiant avec une assurance qui l’étonna lui-même.
- Qu’y a-t-il, je ne comprends pas. Pourquoi tu…
En apercevant la femme aux allures de lapin, M. Diguel s’arrêta net avant de changer d’attitude.
- Une Viera, commenta-t-il. Dans ce cas, ce n’est pas la peine que je me cache. Tant pis. De toute façon, ma tache est accomplie.
- Qui êtes-vous ? questionna Elian avec vigueur.
- Peu importe qui je suis, laissez-moi partir et tout ira bien.
- Certainement pas ! s’énerva Serge. Vous allez me dire ce que vous faites chez moi et ce que vous voulez à mon frère !
- Ton frère ? Oh, rien, je ne vois pas ce que je pourrais bien vouloir à quelqu’un d’aussi commun que lui. Franchement, je m’étonne encore de m’être trompé à son sujet. Enfin, pas la peine de s’attarder là-dessus. Allez, laissez-moi sortir !

L’homme gardait un calme étrangement perturbant. Il était coincé à l’intérieur d’une chambre dont la seule issue était bloquée par leur trio et il semblait totalement serein. Christy s’emporta à son tour.
- On n’vous laissera pas partir tant que vous ne nous aurez pas expliqué ce que vous faîtes là !
- Ah oui ? Et sinon ? Vous pensez pouvoir faire quelque chose contre moi ?
- Je ne suis pas celle que vous croyez !
Sur ces mots, une lumière éblouissante émana d’elle et la fractance suivante, elle se retrouva dans sa tenue d’archère, un arc et une flèche à la main. L’instant d’après, la corde était tendue et la pointe acérée pointée sur l’intrus. Pour la première fois, M. Diguel fut véritablement déstabilisé.
- Quoi ! Qui es-tu ? Tu es l’une d’entre eux ! Lucrécia a donc déjà…
- Que sais-tu sur Lucrécia ? le coupa Serge.
- Oh, trois fois rien, mais vous permettez ?
En un mouvement rapide et agile, l’homme saisit Xavier et l’utilisa pour se protéger d’une attaque impromptue. Au bout de son index, son ongle s’allongea pour former une lame aiguisée qu’il posa sur la gorge du corps inanimé.

- Lâchez-le ! hurla Serge dans un accès de colère.
Accompagnant ses mots, un nouvel éclat blanc emplit la pièce et le garçon se retrouva équipé de l’épée et de l’armure qu’il avait déjà portées. Cette fois-ci, l’agresseur parut encore plus stupéfait.
- Comment est-ce possible ! Je t’ai pourtant neutralisé ! Ce n’est pas vrai, était-ce trop tard ?
- Lâchez-le, répéta le jeune homme à présent armé.
- Je ne crois pas, non. C’est ma meilleure assurance vie pour le moment. Baissez-vos armes immédiatement, ou sinon, je ne donne pas cher de sa peau.
La main crispée sur la poignée de sa lame, Serge prit conscience de la situation. Il n’avait plus du tout l’avantage et la vie de son frère était en danger. A contre cœur, il abaissa son arme et regarda Christy. Elle lut le message dans son regard et l’imita.

- Très bien, je préfère ça. Bon, je vois que l’on s’est tout dit, alors excusez-moi, mais je vais prendre congé de vous. J’ai du travail qui m’attend.
- On ne vous laissera pas faire !
- Oui probablement, c’est pour ça que je ne vais pas vous demander votre permission.
C’est alors qu’une sphère lumineuse pénétra dans la pièce en traversant la vitre de la fenêtre et s’arrêta juste devant M. Diguel.
- A la prochaine ! lança-t-il alors que la boule blanche grandit d’un coup pour l’envelopper entièrement.

Serge eut à peine le temps d’esquisser un mouvement que la sphère avait repris sa taille initiale et traversait la vitre en sens inverse. L’homme avait disparu en entrainant Xavier avec lui. Serge s’élança pour ouvrir la fenêtre et voir le point de lumière disparaître vers le sud, en direction de la forêt. Sans réfléchir une fractance de plus, il s’élança à travers l’ouverture et se laissa tomber du premier étage. Se réceptionnant au sol comme s’il avait sauté d’un simple muret, il reprit sa course et traversa les quartiers de plus en plus pauvres de la ville. Sur son passage, les habitants se retournèrent, n’en croyant pas leurs yeux. Mais le garçon les ignora. La seule chose qui comptait était de rattraper cet homme et de retrouver son frère. Il courut ainsi pendant une vingtaine de nuances à travers les rues dont les pavés se transformaient peu à peu en terre battue. Son parcours le mena à la frontière de la ville, là où les dernières maisons bordaient la lisière de la forêt. Devant ce mur de végétation, Serge s’arrêta enfin. L’endroit était désert. A peine essoufflé, il s’effondra à genou sur le sol, désespéré par la disparition de son frère. Ses mains se posèrent sur les touffes d’herbes qui poussaient ça et là sur la terre asséchée. Serrant les poings, il arracha les pousses de verdure et des larmes de détresse vinrent arroser la poussière. Toute sa colère fut relâchée dans un cri.

- Je te retrouverai salopard ! Tu verras, je te ferai payer !

Ses bras cédèrent et ses coudes vinrent heurter le sol aride. Le dos voûté, il prit sa tête dans ses mains et pleura sans retenue, le visage plaqué contre ses avant-bras. Lorsqu’Elian et Christy le rejoignirent, il était toujours dans cette position mais ses larmes avaient cessé de couler. Les joues encore humides, il releva la tête lorsque la Viera posa sa main sur son épaule. Voyant que les deux filles l’avaient suivi, il se releva et les regarda tour à tour. Avant même qu’il ne puisse dire un mot, Christy lui parla d’une voix douce et rassurante.
- On va les retrouver, assura-t-elle. Je te le promets.
- Merci, mais ce n’est pas ton problème. Tu n’as pas besoin de te mêler à ça.
- Si, au contraire. Je veux comprendre ce qui nous arrive et tu es le seul que je connaisse qui subisse les mêmes effets que moi.
- C’est trop dangereux, tu as vu ce qu’il a fait avec sa main ?
- Oui, j’ai vu. Mais j’ai aussi vu ce dont on est capable tous les deux. Et au passage, je n’crois pas que je sois plus faible que toi, pyja-gars, fit-elle en lui adressant un clin d’œil complice.
Serge eut un bref sourire. Il n’insista pas plus longtemps pour la dissuader. Après tout, elle avait raison et il comprenait qu’elle veuille l’accompagner. Et de toute façon, elle était bien trop bornée pour qu’il puisse la faire changer d’avis.

- Je viens aussi.
C’était Elian qui venait de s’exprimer.
- Vous êtes ma seule attache à ce monde et moi aussi je veux découvrir ce qu’il m’arrive. Ce qu’il nous arrive.
Les deux jeunes amis s’étaient tournés vers elle et lui sourirent sincèrement.
- D’accord, allons-y ensemble, conclut le jeune homme, touché par la détermination dont faisant preuve ces deux femmes.
- La sphère de téléportation est partie vers le sud, de l’autre côté de la forêt, nota Elian.
- Oui, et c’est dans la même direction qu’Ozarie, autrement dit Rosaria, ajouta Christy. C’est là que nous a donné rendez-vous Lucrécia.
- Dans ce cas, il n’y a pas à hésiter, fit Serge, ragaillardit par la motivation de ses compagnes de route. Les deux seules pistes que nous ayons nous guident vers le même chemin.
- Ouaip ! Allons-y ! lança la jeune fille dont les cheveux blonds brillaient sous la lumière éclatante du flux rouge de prima.

Les trois silhouettes prêtes à partir vers leur destin tournèrent le dos à la cité et firent face à l’épaisse forêt luxuriante. D’un même pas, ils quittèrent Altéa pour disparaître sous les branchages des grands arbres de Mirkwood.

4 commentaires:

  1. Pour rattraper mon retard, je ferai un commentaire à la fin de chaque chapitre au lieu d'en faire un à chaque partie.

    Excellente partie, bien écrite, ça se lit très facilement. Je pensais que le mystère concernant Diguel durerait sur plusieurs chapitre, histoire de laisser planer un doute sur le long terme et de donner une ambigüité au personnage.

    Bon vocabulaire bien choisi qui évite les répétitions.

    La fin me parait beaucoup moins crédible : "bon allez, soyons amis et partons combattre les méchants". Simpliste... CA c'est vraiment trop du JDR (je pense surtout à Reflets d'Acide) ou de la fantasy. L'amener de façon un peu moins évidente, quitte à faire réapparaitre les deux donzelles plus tard aurait peut-être été plus judicieux.

    Note, au passage : j'ai tout relu depuis le début :-D

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  2. Content de voir que tu as repris la lecture ! Moi, j'ai voulu commencé Big Bang City la semaine dernière mais une alarme incendie ma coupé au bout d'à peine une page... Ton roman aurait-il des pouvoirs insoupçonné !
    Pour ce qui est du mien, je suis en période de pose, j'arrive pas à débuter mon chapitre 6. J'ai réécrit je ne sais combien de fois le début, mais je ne suis jamais satisfait. Du coup, je me laisse un peu de répis ce qui n'est pas plus mal vu les semaines chargées qui m'attendent.

    Pour tes remarques, oui, pourquoi pas, j'en prends bonne note. Pour Diguel, je pense reprendre le début du roman et l'intégrer un peu plus, mais ça, ce sera pour dans longtemps, quand j'aurai fini toute l'histoire, ou au moins le livre I. Pour le départ, oui, j'avoue, ça fait très fantasy et comme tu le dis, peut-être pas très crédible. J'y réfléchirai, voir si je trouve un moyen plus judicieux d'accompagner notre cher héros de ces 2 demoiselles. Cependant, il n'y aura sûrement pas de grands changements, peut-être plus d'argumentation ou une histoire plus développée dans les pages précédentes pour justifier la formation de la communauté de l'assault. Oui, j'avoue, c'est moisi...

    En tout cas, bonne lecture et bon courage pour la suite !

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  3. La Communauté de l'Assaut !

    BOUA ! MDR ! Tu l'as faite volontairement ?

    (P.S. : si tu fous un "l" à "assaut", c'est le mot anglais)

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  4. Bien sûr que je l'ai fait exprès, pour qui tu me prends !!! D'ailleurs, le "j'avoue, c'est moisi..." était lié à cette semi blague qui apparemment est meilleur que je ne pensais !

    (Merci pour le "l", c'est le genre de faute que je fais souvent, dans le même style que "language"...)

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