samedi 4 avril 2009

Chapitre 5 - Partie 6

Chapitre 5 : Kwoaaa !!!
Partie 6


Christy ressentit la désormais familière sensation de fraîcheur et de bien être lorsque l’influx pénétra son abdomen, s’immisçant à travers les fibres de sa chemise de coton comme si elles ne constituaient qu’un filet aux mailles bien trop larges pour lui opposer une quelconque résistance. Elle eut l’impression d’être à nouveau en pleine forme, peut-être même plus qu’elle ne l’avait jamais été. Les quelques instants durant lesquels le myste s’installa en elle semblaient déconnectés de toute réalité, hors du temps. Pourtant, lorsque Serge cessa de la supporter, elle comprit qu’elle n’était toujours pas capable de se maintenir debout par elle-même. Bien que la douleur ait totalement disparu, ses jambes fléchirent et elle ne put rien faire d’autre que de se laisser tomber à terre lorsque le jeune homme s’effondra.

La fraîcheur bienfaisante qui inondait les moindres recoins de son organisme se dissipa rapidement et la première sensation réelle qu’elle éprouva fut le retour de la douleur qui saisissait sa cheville. N’ayant pas oublié un seul instant l’urgence de la situation, elle se ressaisit et se retourna pour faire face à l’énorme créature qui se ruait vers eux. Assise dans l’herbe, elle sentait le terrain trembler sous elle, conséquence du martellement impitoyable des puissantes pattes du glouton contre le sol de la clairière. Sans réfléchir plus longtemps, elle attrapa les bras du garçon qui gisait à ses côtés, le ramena contre elle et s’efforça de le tirer le plus loin possible du monstre. L’entreprise était difficile, la jeune fille n’ayant qu’une seule jambe valide pour traîner le poids cumulé de leurs deux corps. Un sillon formé de verdure arrachée se dessinait sous leur passage, preuve de leur pénible reptation. Fesses contre terre, elle ramenait son pied gauche contre sa cuisse pour l’enfoncer dans le sol et pousser de toutes ses forces avant de recommencer. Chaque mouvement les faisait progresser de quelques dizaines de centimètres seulement, bien trop peu pour espérer échapper au géant qui se rapprochait à vive allure. Tenter de s’enfuir dans de telles conditions défiait toute logique rationnelle, mais la logique n’avait plus rien à voir là-dedans. Une seule chose comptait. Le sauver. Elle ne le laisserait pas mourir sans avoir tout tenté pour le sortir de là. Après ce qu’il avait fait pour elle, elle ne pouvait se résoudre à l’abandonner. Pourtant, elle ne voyait aucune issue et elle comprit finalement qu’elle ne pouvait pas espérer sortir de cette impasse de cette manière. Désespérée, ne voyant plus qu’une chose à faire, elle cessa sa vaine retraite et relâcha les aisselles du jeune homme. Le regardant avec toute la reconnaissance qu’elle lui devait, elle était plus déterminée que jamais. D’une voix forte, proche du cri, elle exprima sa volonté de le sauver, ne sachant pas s’il pouvait l’entendre ou non.

- Je ne te laisserai pas, Serge ! Je ne t’abandonnerai pas, quoi qu’il en coûte ! On s’en sortira, je te le promets !
Libérer ces quelques mots lui fit l’effet d’un coup de fouet et elle se sentit gagnée par un courage sans précédent. Relevant la tête et gardant un genou à terre, elle se redressa, fixa la créature en signe de défi et se prépara à l’inévitable.

Les fibres de lumière blanche tournoyèrent et s’emmêlèrent lorsqu’elle fit apparaître son arme argentée entre ses doigts. Une flèche y était déjà encochée, mais avant de lâcher la corde, Christy laissa exploser sa colère.
- Crève !
Le trait s’envola dans les airs, se recouvrant d’une fine couche d’obscurité au moment même où l’arc lui rendait sa liberté. Recouvert de son voile noir, il traça une ligne droite entre l’archère et sa cible, se déplaçant à une telle vitesse qu’il ne laissa aucune chance au glouton de lui échapper. Il percuta le monstre en plein milieu du front et y resta planté, libérant le halo aveuglant qui se dirigea vers les yeux du géant. Cependant, au lieu de se fixer devant les deux minuscules points jaunes, le voile obscur perdit de sa consistance jusqu’à se dissiper complètement avant d’avoir pu atteindre son objectif. La cécité que Christy espérait tant ne frappa pas la créature qui n’avait rien senti. A aucun instant elle ne freina sa course frénétique et elle n’était plus qu’à quelques enjambées de ses proies impuissantes.

La jeune fille eut à peine le temps de comprendre que son attaque avait échoué que le glouton était déjà sur eux. Baissant le regard vers Serge, elle le vit reprendre connaissance et se retourner péniblement. C’est à ce moment qu’un énorme rocher s’abattit sur lui avec une violence époustouflante. Elle n’eut pas l’occasion d’esquisser un seul mouvement, figée sur place à quelques centimètres du poing gigantesque qui venait d’écraser celui qu’elle avait juré de protéger. Puis elle vit les doigts aux griffes acérées se déplier et saisir le garçon, enveloppant son corps inanimé dans une main à la chair brune et dure comme de la pierre. L’élevant dans les airs, seule la tête du garçon restait visible. Christy contempla la scène sans pouvoir faire le moindre geste. Ses yeux se plongèrent dans ceux de Serge, mais elle n’y décela aucune trace de vie. Une terreur inconsidérée s’empara d’elle, les pires craintes dévorant son esprit. C’est à cet instant, alors qu’elle allait sombrer dans un profond désespoir, qu’elle prit conscience de l’indicible rage qui l’habitait. Une colère immense l’avait envahie tandis qu’elle contemplait la scène la plus tragique de son existence. Au fin fond de son être, elle ressentait une aversion sans pareil contre cet être pitoyable qui venait de broyer celui qui avait donné sa vie pour sauver la sienne. Agissant sans même se rendre compte de ses mouvements, elle se releva entièrement, sans aucune considération pour sa cheville blessée, ignorant tout ce qui pourrait l’empêcher de déferler sa rancœur envers son ennemi. D’un geste simple, rapide et sans défaut, elle s’empara d’une nouvelle flèche dans son carquois et l’encocha sur son arc. Alors qu’elle procédait à ce geste machinal, un crépitement se fit entendre tout autour d’elle. Lentement, elle ramena son bras en arrière, tirant sur la corde alors qu’une énergie rayonnante d’un noir de jais s’engouffrait dans le profil rectiligne qui s’apprêtait à être décoché. La tension qui résidait dans la corde était considérable et une puissance hors du commun attendait d’être libérée. Le visage de l’archère était quasiment sans expression, ses émotions étant trop intenses pour prendre une quelconque forme physique. Désormais, plus rien d’autre n’existait qu’elle, son arme et le géant qui se tenait devant elle. Relevant la pointe de son arme vers son adversaire, elle ajusta son tir et lâcha la corde.

Le projectile fusa droit vers l’épaule gauche du glouton, laissant derrière lui une trainée obscure qui persistait telle une brume noire impénétrable. La flèche rencontra la peau de la créature et s’insinua dans cette armure avec une facilité époustouflante, n’étant en aucune façon ralentie par cet obstacle. Traversant le monstre de part en part, le trait continua sa course sur quelques mètres avant de se figer dans l’air comme planté dans une surface invisible flottant en plein milieu du ciel. Le géant ne poussa aucun cri mais la surprise stoppa littéralement tous ses mouvements. Une ligne ténébreuse, brouillard insaisissable, reliait la flèche à l’arc qui l’avait propulsée et passait à travers la base du bras qui tenait le corps inerte du jeune homme. Le temps semblait être entré en état de stase lorsqu’un sifflement aigu commença à résonner dans l’atmosphère. Indéniablement issu de la brume mystérieuse, il s’amplifiait peu à peu et pouvait être comparé au son émis par un verre de cristal dont on effleurerait la surface avec le doigt. C’est alors que, en un instant, l’obscure matière vaporeuse changea brusquement d’état et se condensa en un pilier dur comme le diamant. Le phénomène fut accompagné d’un bruit cristallin et la sombre colonne déchira la chair du glouton en lui brisant l’omoplate et la clavicule aussi facilement que des allumettes. L’épaule transpercée par ce javelot incroyable, le monstre poussa un cri de douleur effroyable et lâcha sa prise, incapable de maintenir son étreinte. Serge, semblable à un pantin sans âme, fit une chute de plusieurs mètres et s’abattit sur le sol comme si les ficelles qui lui donnaient la vie avaient été coupées, laissant son corps inanimé.

Devant Christy, un pilier de ténèbres à la surface mate et irrégulière venait de prendre forme, transperçant la carapace du glouton. Tout autour de la blessure, des filets de sang commencèrent à s’écouler. Brusquement, dans un bruit de bris de glace, la colonne vola en éclat et chaque petit morceau se volatilisèrent, ne laissant aucune trace de leur précédente existence. A cet instant précis, la jeune fille, comme à bout de force, s’effondra et se retrouva à genoux. La plaie béante qui trônait sous l’épaule du monstre saignait abondamment et la créature avait perdu l’usage de son bras gauche. Pourtant, elle ne capitula pas et tourna son regard vers Christy en poussant un hurlement de rage. La gueule grande ouverte, il ne lui fallut faire que quelques pas pour rejoindre sa victime. L’archère, épuisée, ne put faire un geste lorsqu’elle vit le poing valide de son impitoyable ennemi se lever dans les airs, prêt à s’abattre sur elle.

- Kwoaaa !!!
Alors que la masse gigantesque commençait sa chute destructrice, la jeune fille entendit ce long cri et n’eut pas l’occasion de se poser plus de questions. Les yeux fermés, attendant la fin, elle se sentit agrippée par le bras et quitter la terre ferme. Un bruit retentissant agressa ses tympans tandis qu’elle se sentait portée par le vent. Lorsqu’elle ouvrit les paupières, tout défilait très vite sous ses yeux. Au loin, le glouton venait d’écraser tout ce qui se trouvait sous ses doigts, mais Christy n’en faisait pas partie. Au lieu de ça, elle contemplait la scène qui s’éloignait à une vitesse inouïe, toujours suspendue au dessus du sol, avec l’étrange sensation de voler. Puis, elle se sentit tirer vers le haut ce qui la fit regarder dans cette direction. Une main aux doigts longs et fins agrippait son poignet avant d’être rejoint par une seconde. Derrière ces mains, un mur jaune constitué d’une multitude de plumes se dressait. A peine comprenait-elle ce qu’il lui arrivait qu’elle vit deux grandes oreilles blanches qui dépassaient du mur de plume. L’instant suivant, c’était la tête entière d’Elian qui se penchait vers elle.
- Monte !

La rescapée joignit ses efforts à ceux de la Viera pour se hisser à ses côtés. Cela ne fut pas si aisé, mais elle se retrouva finalement assise derrière Elian, sur le dos rondouillard d’un chocobo. Ne s’étonnant pas plus longtemps de la situation, elle se rappela du danger qui n’était toujours pas écarté.
- Serge ! Il faut retourner le chercher !
- Je sais, on y est presque !
Les bras ceinturant le ventre de la Viera, elle se pencha légèrement sur le côté pour voir où ils se trouvaient. Face à elle, elle vit le glouton se rapprocher incroyablement vite, mais cette fois-ci, ce n’était plus lui qui courait, mais l’animal qu’elle chevauchait. Pendant qu’elle s’était efforcée de grimper sur le volatile, celui-ci avait amorcé un demi-tour et fonçait sur le monstre qui voulait l’aplatir quelques fractances plus tôt. Le géant avait à peine compris que sa proie lui avait échappé, regardant le dessous de son poing exempt de toute trace de chair bouillie. Il n’avait visiblement pas saisi ce qu’il s’était passé et ne voyait pas le chocobo qui cavalait vers lui. Christy sentait le vent s’engouffrer sous ses vêtements et gonfler ses cheveux pourtant retenus par son bandeau. Si les circonstances n’étaient pas si critiques, elle aurait certainement apprécié cette incroyable impression de liberté que constituait une telle chevauchée. Mais pour le moment, elle cherchait des yeux le corps de Serge et finit par le découvrir, à moitié caché par une des jambes du glouton. Celui-ci était toujours déconcerté, mais il finit par voir l’animal qui lui fonçait dessus ainsi que ses deux cavalières. Avec son horrible cri bestial, il se tourna face à eux et attendit qu’ils se rapprochent, décidé à les faucher s’ils s’approchaient trop près. Mais la monture au plumage doré savait qu’elle avait l’avantage et que ce mastodonte désormais handicapé ne pouvait rien contre lui tant qu’il restait en mouvement. Courant sur ses hautes pattes de poulet d’un brun orangé, il s’approcha sans hésitation du géant qui tenta de le percuter d’un geste circulaire du bras, mais l’oiseau fit un bon impressionnant et esquiva l’attaque sans difficulté. Au sommet de ce saut qui le porta à plus de trois mètres de haut, il produisit quelques battements d’ailes qui le maintinrent en l’air sur quelques distances supplémentaires. Il dépassa le monstre qui ne put réagir et atterrit derrière lui, à quelques enjambées de Serge qui gisait toujours inanimé sur l’herbe verte. Voyant à quelle vitesse ils se rapprochaient du jeune homme, Christy s’écria.
- Il faut ralentir, on ne pourra jamais le récupérer si on ne ralentit pas !
- Laisse-le faire ! se contenta de répondre Elian.

Ne comprenant pas ce qu’elle voulait dire par là elle ne put qu’observer la scène, n’ayant pas le temps d’effectuer une quelconque manœuvre qui lui aurait permis d’attraper son compagnon d’arme au passage. Cependant, elle put voir le cou de l’animal s’abaisser et sa tête disparaître. Lorsqu’il se redressa, le chocobo tenait dans son large bec un sac de cuir et de métal que Christy reconnut très vite comme étant l’uniforme de Serge. A l’intérieur de ses vêtements, le garçon était immobile. Tout en continuant sa course que rien ne semblait capable d’arrêter, l’oiseau tourna son visage serti de deux grands yeux noirs vers les deux passagères et leur confia le paquet qu’il venait de saisir. Elian l’empoigna et, au prix de très grands efforts, réussit à le déposer derrière elle, juste devant la jeune fille qui ne put exprimer sa joie de le retrouver. Ne pouvant détacher son regard du corps inerte qui était allongé en travers de l’animal, elle ne cessa de s’assurer qu’il ne risquait pas de basculer d’un côté ou de l’autre. Le ventre du garçon reposant sur l’échine de l’animal, sa tête ballotant sur un flanc et ses jambes sur l’autre, les incroyables foulées du chocobo les menèrent loin de cette ignoble créature qui hurlait sa rage. En l’espace de quelques nuances, elle avait perdu l’usage d’un de ses bras et laissé s’échapper son déjeuner. Cependant, les pertes étaient lourdes dans les deux camps et aucun d’eux ne sortait victorieux de ce combat sur lequel l’ombre de la mort planait toujours. Malgré les inlassables tentatives de Christy pour le réveiller, Serge ne donnait aucun signe de vie.

3 commentaires:

  1. Bon comme ma lecture vient enfin de rattraper ton écriture je vais me permettre un mot ou deux.
    D'abord bravo ! Je t'avais dit que j'avais trouvé qu'il y avait une légère baisse de style dans le chapitre 2. Mais tu t'es bien rattrapé dans la suite. Tout comme Fred j'apprécie grandement le changement de décord qui nous fait découvrir les alter egos de Serge et Christy ! Ca donne du relief à l'intrigue et un second soufle au récit.
    Ensuite je vais raler un peu... Ben oui parce que maintenant je n'ai plus rien à lire ! Et comme en ce moment tu ne fais pas montre d'une grande productivité j'ai bien peur de devoir ronger mon frein pendant encore un certain temps. Mais en même temps, comme je te l'ai déjà dit, il vaut mieux que tu prennes ton temps pour laisser murir un peu tout ça. Un rythme d'écriture trop soutenu risquerait nettement de nuire au style. Ce qui serait grandement regrettable après un aussi bon début.

    Sur ce bonne continuation !
    Et profite un peu du fait que ton emploi du temps s'allège pour nous faire profiter de la suite !

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  2. Merci pour ton soutien et merci d'avoir tout lu ! Effectivement, j'ai pas mal ralenti ces dernier temps et comme dit dans un précédent e-mail, je vais arrêter de publier sur internet. Par contre, je continuerai d'envoyer les parties en format .pdf !

    Je pense bien reprendre un peu l'écriture cette semaine, mais malheureusement, le répis sera de courte durée, j'ai bien peur que dès la semaine prochaine, je sois à nouveau surchargé.

    Mais quoi qu'il arrive, l'aventure continuera !

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  3. Encore une fois, tu as épuisé le dictionnaire des superlatifs en un seul chapitre. Morceaux choisis :
    - avec une violence époustouflante
    - une terreur inconsidérée
    - un profond désespoir
    - l’indicible rage
    - Une colère immense
    - une aversion sans pareil
    - La tension […] considérable et une puissance hors du commun
    - une facilité époustouflante

    - Un bruit retentissant
    - une vitesse inouïe ==> « inouïe » signifie « qui n’a jamais été entendue/ouïe » ; pour une vitesse, c’est louche…
    - incroyablement vite
    - un bon impressionnant ==> en plus c’est un « bond »

    Je crois que j’avais déjà fait la remarque dans un précédent chapitre : les adverbes et adjectifs sont beaucoup trop nombreux. Mais le véritable problème, c’est qu’ils n’apportent pas la gradation qu’ils sont censés faire. Ici, tout verse dans l’extrême, que ce soit les sons, les couleurs, les mouvements, les sentiments. Il n’y a aucune demi-mesure et on se fatigue plus vite que les protagonistes eux-mêmes.
    A trop vouloir faire long pour une seule et même action (on est encore sur le même combat depuis trois chapitres !), le récit se dilue et tu fais trois phrases pour décrire une seule chose.
    Tout ceci a pour conséquence d’alourdir (inutilement à mon avis) le texte et de ralentir l’action. De nouveau je vais me répéter mais ça fait bizarre de voir Christy faire un millions de trucs pendant que le glouton lui court dessus. On dirait qu’il était à une borne !

    Sinon, je continue d’être ravi par l’orthographe et l’absence de répétitions abusives, même si certaines tournures de phrases sont extra-chiadées pour éviter de reprendre un mot. Un argument de plus à mon avis pour supprimer quelques passages et alléger le chapitre.
    J’ai cherché à te planter sur des accords de participes passés avec le verbe « avoir » mais je n’ai rien trouvé à redire, c’est frustrant.

    Voilà pour ce dernier chapitre online que je placerais un ton en-dessous des autres à cause de l’essoufflement de l’action. Les commentaires suivants arriveront dans ta boite mail au fur et à mesure de ma lecture qui sera, je l’espère, plus régulière en ces temps de vacances.


    Pour terminer, une liste de menues remarques :

    Le trait s’envola dans les airs, se recouvrant d’une fine couche d’obscurité au moment même où l’arc lui rendait sa liberté. Recouvert de son voile noir,…
    ==>répétition de « recouvrir »

    chaque petit morceau se volatilisèrent
    ==> se volatilisa

    La gueule grande ouverte, il ne lui fallut faire que quelques pas pour rejoindre sa victime. L’archère, épuisée, ne put faire un geste lorsqu’elle vit le poing valide de son impitoyable ennemi se lever dans les airs, prêt à s’abattre sur elle.
    ==> la répétition de « faire » n’est pas très heureuse

    Désormais, plus rien d’autre n’existait qu’elle, son arme et le géant qui se tenait devant elle.
    ==> en enlevant le « qui se tenait devant elle », tu ne perds rien et tu économises la répétition de « elle »

    Puis, elle se sentit tirer vers le haut
    ==> « tirée »

    Il n’avait visiblement pas saisi ce qu’il s’était passé
    ==> « ce qui s’était » ?

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