samedi 28 février 2009

Chapitre 5 - Partie 3

Chapitre 5 : Kwoaaa !!!
Partie 3


A peine eut-il pénétré dans la clairière qu’un éclat de lumière blanche prenant naissance dans le creux de sa main laissa place à son épée argentée. Ses pas le portaient à une vitesse incroyable, semblable à celle qu’il avait atteinte lorsqu’il avait poursuivi Diguel dans Altéa. Plus déterminé que jamais dans son habit de soldat, le garçon avait laissé sa peur derrière lui et se ruait vers le danger sans avoir conscience un seul instant des risques qu’il encourait. Si ce n’était pour son frère, Serge n’avait encore jamais ressenti une telle envie de protéger quelqu’un à tout prix. Ce genre de sentiments étaient nouveau pour lui, lui qui avait toujours vécu avec la solitude comme meilleure amie. Pourtant, cette fougue et ce rapport à l’autre lui semblait presque familier. Comme si ce caractère si différent de ce qu’il était habituellement dormait au fond de lui et n’attendait que ces évènements pour se réveiller.

Le glouton qui tenait toujours le chocobo captif était désormais à quatre-vingts mètres et la vitalierra à seulement quelques enjambées. Le géant n’avait toujours rien remarqué, toujours occupé avec son jouet qui était destiné à lui servir de repas. La plante, elle, continuait à avancer à une allure modérée, ses tentacules végétaux ondulant dans l’air, chahutant le corps de Christy dans tous les sens. Cette créature non plus ne semblait pas se rendre compte qu’un jeune homme empli de haine à son égard se rapprochait dangereusement.

Alors qu’il se laissait porter par ses jambes, Serge commença à préparer son attaque. Son objectif était de libérer la jeune fille de l’emprise étouffante de ces lierres maléfiques. Un coup du tranchant de sa lame devrait suffire à sectionner les lianes entre le bourgeon et sa prisonnière. Pour l’instant, son plan s’arrêtait là et il était maintenant trop près de sa cible pour pouvoir réfléchir davantage. La créature ne devait d’ailleurs pas être très intelligente puisqu’elle n’avait toujours pas montré un seul signe d’attention envers son poursuivant.

Il y était. Serge avait rejoint l’extrémité de la plante qui détenait Christy et il pouvait voir ses vêtements d’archère à travers l’enchevêtrement de lierre. Au moment où il dépassa la captive, il éleva son arme et l’abattit violemment vers les tentacules qui ne cessaient de gesticuler. Mais le monstre n’était probablement pas si bête que cela puisqu’il réagit instantanément en ondulant ses appendices qui esquivèrent sans difficulté le coup qui aurait dû les trancher net. Dans le même mouvement, la vitalierra éloigna sa proie de son assaillant et, avant même que celui-ci n’ait eu le temps de se rétablir, elle la propulsa sur lui à une vitesse inouïe. Toujours emprisonnée dans ce méandre de verdure, Christy percuta le jeune homme de plein fouet et il fut propulsé dans les airs avant de retomber au sol quelques mètres plus loin.

Complètement sonné par la violence du coup, Serge resta allongé quelques secondes. Il avait été frappé en plein visage et sa mâchoire lui faisait atrocement mal. Il avait l’impression qu’elle avait été arrachée mais une rapide vérification lui prouva le contraire. Elle était toujours présente et fonctionnait apparemment très bien. Mais alors qu’il passait sa main sur sa joue meurtrie, ses doigts effleurèrent la blessure verdâtre que lui avait laissée son précédent adversaire. La douleur combinée à la rancœur qu’il éprouvait fit monter en lui un sentiment de haine indescriptible qu’il n’avait alors jusque-là jamais ressenti. Comme si quelque chose brûlait en lui, un désir de vengeance irrépressible qui le consumait. Sa colère était tellement forte qu’il entendit à peine la voix d’Elian derrière lui.

- Serge ! Ca va ? Peux-tu te relever ?
Accompagnant ses paroles, elle se pencha pour l’aider à se redresser mais il lui fit barrage de son bras gauche pour l’empêcher d’approcher. Dans son geste, son biceps effleura la peau bronzée de la Viera et à son contact, il ne put retenir un cri tandis que la femme fit trois pas en arrière, une grimace de dégoût déformant son visage. "Jenova" pensa-t-il. Cela n’était pas pour le calmer. Cette chose était toujours en lui et cette pensée renforça tout son ressentiment. Il se releva, ignorant les appels d’Elian qui répétait son prénom sans cesse, espérant une réponse de sa part. Son regard se posa sur la créature qui avait enlevé son amie et qui l’avait si brusquement assommé. Il n’avait désormais qu’une seule idée à l’esprit. "Brûle, brûle, brûle". Ce mot résonnait en boucle dans son crâne alors que la vitalierra s’éloignait de sa même démarche ondulante, exhibant sa proie comme un trophée. Tandis que Serge fixait la plante sans relâche, ne pouvant extirper son envie de la voir brûler de sa tête, le géant détourna son attention de son jouet-chocobo pour observer l’arrivée de son prochain déjeuner, servi sur un plateau par son monstrueux majordome. C’est à cet instant précis que le miracle se produisit.

Comme si les yeux du jeune homme projetaient des flammes invisibles, le bourgeon prit feu, sujet à une improbable combustion spontanée. Des flammèches rougeoyantes commencèrent à valser tout autour de la créature, consumant son corps végétal qui se mit à pousser des cris abominables, produisant un son atrocement aigu et chevrotant, proche du cochon que l’on égorge. Les flammes léchèrent le bulbe jusqu’à le recouvrir tout entier et commencèrent à s’attaquer aux lianes qui s’agitaient, comme prises de folie. L’unes après l’autres, elles relâchèrent l’étreinte qu’elles exerçaient sur Christy, la libérant de leur emprise mortelle. La jeune fille que plus rien ne retenait fit une chute de plus d’un étage et atterrit sans ménagement sur l’herbe verte. Les tentacules, quant à elles, se livraient à une danse frénétique qui traduisait la terreur qui les submergeait. Puis, les gesticulations ralentirent pour finalement s’arrêter complètement. Les lianes qui se trouvaient encore en l’air s’affaissèrent et s’éparpillèrent sur le sol. Les flammes disparurent aussi soudainement qu’elles étaient apparues, laissant place à un amas calciné entouré de lierre qui n’avait maintenant plus rien d’effrayant. Tel un nuage de fumée formé par l'extinction de braises ardentes, du myste s’extirpa des cendres et resta suspendu à quelques mètres au dessus du sol, laissant s’épanouir de radieuses couleurs.

Il avait réussi. Tout du moins pour le moment. Cet incendie improvisé avait mis fin à l’existence improbable de cette plante. Etait-ce vraiment lui qui avait déclenché ce phénomène ? Serge avait du mal à le croire et pourtant, ça ne pouvait pas être une coïncidence. Il avait tellement souhaité voir cette créature s’enflammer et l’instant d’après, son désir était devenu réalité. Cependant, le temps de se poser plus de questions n’était pas venu et Elian le ramena à la réalité.

- Il faut sortir Christy de là ! Serge, il faut faire quelque chose !

En effet, la jeune fille était toujours sur le sol, là où les lianes l’avaient abandonnée. Le garçon se sentit soulagé lorsqu’il la vit se redresser pour se mettre à genoux. Mais le danger n’était pas écarté et se présentait sous la forme d’un monstre bien plus imposant que la vitalierra. Le glouton qui n’avait jusqu’à présent pas réagi, observant son domestique se consumer sous ses petits yeux jaunes, sembla soudain se réveiller et émit un grognement rauque qui fit frémir le jeune homme sous son armure de cuir. Le géant tenait le chocobo d’une main, mais il ne s’en préoccupait plus du tout. Christy s’était effondrée à soixante-dix mètres devant lui et reposait au milieu des restes calcinés de la plante. Serge profita de cette absence d’initiative de la part du monstre pour se précipiter au secours de son amie.

Le glouton se décida alors à agir. Fou de rage, il se débarrassa du volatile qu'il n'avait toujours pas avalé et l’envoya rouler sur l’herbe, le laissant inanimé au milieu de la clairière. Se faisant, il poussa un hurlement caverneux, ouvrant grand sa gueule et laissant apparaître une longue langue violette dégoulinante de bave. Ecartant ses bras semblables à deux citernes, il forma deux barrières de chaque côté de son corps et se mit à courir en direction de la jeune fille qui ne put retenir un cri en le voyant. Un mur vivant qui faisait trembler le sol sous ses pas se précipitait sur elle, prêt à tout écraser sur son passage. Ses jambes dépourvues de genoux n’étaient pas propices à la marche mais il en était tout autre pour la course. Se propulsant d’une patte sur l’autre, faisant des bonds impressionnants, il se rapprochait dangereusement. Christy essaya de se lever, mais lorsqu’elle essaya de s’appuyer sur sa jambe droite, une douleur fulgurante l’élança à la cheville et elle se retrouva à nouveau à terre. Décidée à ne pas se laisser faire, elle fit apparaître son arc et, s’appuyant sur sa jambe valide, décocha une flèche en un instant. Mais elle ne vit jamais où celle-ci avait touché son adversaire ni si elle lui avait fait un quelconque effet. Au moment même où elle lâcha la corde, elle se sentit tirée vers le haut et se retrouva debout à côté de Serge, s’appuyant contre lui, un bras autour de son cou. Pendant une fractance, elle fut soulagée, mais très vite, elle reprit conscience de la situation.

- Qu’est-ce que tu fais, lâche-moi !
Le jeune homme ne lui répondit pas, tentant de s’éloigner le plus rapidement possible du géant en clopinant car, à eux deux, ils formaient une créature qui n’avait que trois jambes valides sur quatre.
- Lâche-moi, on n’arrivera jamais à le semer avec ma cheville. Sauve-toi ! hurla Christy.
Et elle avait raison. Le glouton se rapprochait d’eux à une vitesse fulgurante et ils allaient bientôt être tous les deux à sa merci. Ils sentaient le sol vibrer sous leurs pieds et les secousses se faisaient de plus en plus inquiétantes. Fuyant la créature, ils ne pouvaient voir à quelle distance elle se trouvait bien qu'ils étaient sûrs qu’elle allait bientôt les rattraper et qu'ils n'auraient jamais le temps de rejoindre la forêt. Si seulement Elian pouvait soigner la blessure de Christy. Mais Serge ne la voyait nulle part et de toute façon, ils n’auraient pas eu le temps pour ça. Mais il refusait de laisser la jeune fille se faire tuer, cela était inconcevable.
- Je ne te laisserai pas ! cria-t-il avec plus de détermination qu’il n’en avait jamais eue.

A ces mots, il s’arrêta net et se tourna face au monstre, forçant son amie à faire la même chose. Le colosse était à peine à cinq mètres d’eux et Serge eut tout juste le temps de voir ses bras puissants se rapprocher comme deux massues, bien décidés à faire d’eux une bouillie innommable lorsque les poings se seraient rejoints, écrasant leurs proies comme de vulgaires moucherons. Plongeant en avant, serrant Christy contre lui pour être certain qu’elle ne le lâcherait pas, il précipita leurs deux corps contre le sol et sentit les muscles gonflés des avant-bras du glouton lui passer à quelques millimètres au dessus du dos. Les mains rocailleuses du colosse s’entrechoquèrent dans un fracas qui fit résonner tout l’air environnant. Ne perdant pas une fractance, il se redressa, supportant toujours le poids de sa partenaire, et courut aussi vite qu’il le pût entre les pattes du géant, se penchant pour pouvoir passer sous la tête monstrueuse qui ne les avait pas vu s’échapper.

Lorsque le glouton écarta ses poings pour contempler le massacre qu’il avait accompli, il ne vit pas les deux pantins sans vie qu’il s’attendait à découvrir. Tandis que les deux rescapés s’échappaient en boitant aussi peu que possible, un rugissement d’une puissance effrayante retentit derrière eux. Mais ils ne se retournèrent pas et continuèrent leur course désespérée pour s’en éloigner le plus rapidement possible. Face à eux, ils reconnurent le corps recouvert de plumes jaunes du chocobo et les oreilles d’Elian qui dépassaient derrière l’animal. De cet endroit surgit un flash blanc et l’oiseau rayonna d’une douce lumière apaisante.

Fou de rage, le colosse bleu s’évertuait à se retourner. Cela n’était pas aisé pour lui, ses articulations ne lui facilitant pas la tâche, mais il réussit finalement à avoir les deux miraculés dans son champ de vision. Refusant de les laisser s’échapper, il se remit à leur poursuite, martelant le sol de ses pattes griffues, aplatissant l’herbe et laissant sur son chemin de gigantesques empreintes.

Les tremblements de terre répétés indiquaient aux fuyards que le glouton avait repris sa charge frénétique et ils savaient qu’il les aurait très vite rejoints. Leur seule chance de survie était de s’enfoncer dans la forêt, là où le géant ne pourrait pas les suivre. Mais que faisait Elian ? Serge avait bien compris son intention, mais avait-elle le temps pour ça ? Qu’avait-elle derrière la tête ?

Au dessus du cadavre calciné de la vitalierra, le nuage de myste s’excitait. Les deux jeunes Humes, dans leur fuite vers les arbres protecteurs de Mirkwood, allaient bientôt le rejoindre.

L'épiderme du jeune homme, qui n’avait pas cessé d’émettre un léger rayonnement doré, synonyme de la protection prodiguée par la mage blanche, reprit sa couleur habituelle.

Serge et Christy venait d’atteindre l’endroit où la plante s’était consumée. Aucun d’eux ne vit le myste se mettre en mouvement et se diviser en trois filaments distincts. L’un s’éloigna pour rejoindre la Viera tandis que les deux autres se dirigèrent vers le duo de survivants. Derrière eux, le glouton se rapprochait inexorablement.

Le contact fut surprenant. Quand l’influx eut lieu, Serge n’avait aucune idée de ce qu’il lui arrivait. Il n’avait pas vu le myste s’insinuer dans son corps. A peine eut-il compris ce qu’il se produisait que la douleur prit le dessus. Ne pouvant plus soutenir le poids de son amie blessée, il s’effondra, entraînant Christy dans sa chute.

Au tréfonds de ses entrailles, la lutte contre ces deux puissances étrangères commença. Malgré cela, il put sentir le sol vibrer contre son torse. Le monstre était très proche. Maintenant, il se sentait traîné sur l’herbe. Quelqu’un tentait de le tirer, de l’éloigner du colosse. Christy. Au fond de lui, le tourbillon qui lui brûlait l’estomac continuait de faire des ravages. Tous ses muscles étaient crispés et il ne pouvait plus faire un seul geste. Quelqu’un criait à côté de lui mais il ne put reconnaître aucun mot. Son corps avait cessé de glisser, on ne s’occupait plus de l’écarter du danger. Peu à peu, la douleur se faisait moins prenante. Bientôt, il allait pouvoir rouvrir les yeux. Mais à quoi bon ? Son destin était scellé. Le glouton n’était plus qu’à quelques pas, il pouvait le sentir. Au fond de lui, le combat se terminait. Le myste avait réussi à se faire une place, comme d’habitude. Reprenant le contrôle de son corps, il entrouvrit les paupières et eut juste le temps de se retourner pour voir une masse marron s’abattre sur lui.

Le choc fut violent mais pas mortel. Avec le peu de conscience qu’il lui restait, Serge comprit qu’il était prisonnier du poing de la créature et qu’elle n’avait plus qu’à le serrer pour lui briser les os. Complètement sonné par le coup qu’il venait de subir, son esprit s’embruma et sa vue se brouilla. Face à lui, sur la terre ferme, il crut distinguer Christy, ses cheveux blonds brillants sous le rayonnement du flux. Souhaitant de toutes ses forces qu’elle puisse s’en sortir et accordant une dernière pensée à son frère disparu, il s’évanouit tandis qu’un éclair noir traversait son champ de vision.

2 commentaires:

  1. Dans le film Amadeus, le roi dit au compositeur : "Trop de notes, mon cher Mozart !". Dans ce chapitre, ce sont les adjectifs qui sont trop nombreux. Presque tous les noms sont accompagnés d'un épithète alors qu'ils pourraient souvent se suffire à eux-mêmes. Ou alors c'est qu'ils ne sont pas bien choisis, mais je ne crois pas que ce soit le cas.
    Cette débauche, même si les adjectifs sont toujours bien employés, ne rajoute pas de détails essentiels.

    Moi j'ai tendance à m'offrir double rations d'adverbes, toi tu saupoudres copieusement d'adjectifs. Chacun son cholestérol, je suppose.

    Autre remarque : il s'agit d'une action rapide, très rapide, puisqu'on n'assiste pas à un combat complet mais à des charges isolées. La longueur de leur descriptions, bien que suffisamment claire pour que je comprenne de quoi il s'agit, freine les mouvements.

    J'imagine que, par le jeu des changements de points de vue, tu voulais donner l'impression d'une conception du temps différente entre la réalité et les personnages. Mais comme tu ne rentres jamais complètement dans la tête de ceux-ci (pas de citations par exemple) et que tu passes constamment de l'un à l'autre, c'est toujours la narration qui prend le dessus et qui donne cette impression de lenteur.

    Je ne le fais pas d'habitude parce que j'ai moi-même horreur qu'on essaye de réécrire mes romans mais je te livre une idée qui vient de me traverser l'esprit : j'aurais raconté l'assaut très "rapidement" (d'un point de vue stylistique) avec beaucoup de violence, des phrases courtes et crues, un aspect bestial et inhumain ; puis, au moment où Serge prend Christy dans ses bras, je l'aurais fait glisser dans une autre dimension où il s'affranchit du temps et où ses sensations l'envahissent (et envahissent le récit). A ce moment-là je place tous mes adjectifs puisque l'action est suspendue. C'est un homme, il tient une belle femme dans ses bras. Il sent sa peau brûlante contre la sienne, elle transpire, elle halète, il resserre son étreinte car elle glisse, il respire ses cheveux. Son taux d'adrénaline et d'hormones mâles est très élevé, il est viril et durant une fraction de seconde qui lui semblerait une heure, il pourrait lui faire l'amour (on est toujours dans son esprit, hein). Aucune connerie dans ce que je te raconte, c'est vraiment comme ça que je l'imagine. J'y verrai une certaine maturité, une sensualité habilement placée et une nouvelle dimension dans les rapports entre les personnages. Par ailleurs, cela apporterait un séquencement inattendu qui délinéariserait le récit et augmenterait l'attention du lecteur sans diminuer la quantité de texte.

    C'est comme ça que je l'analyse et encore une fois, je ne reprends jamais les écrits des autres pour les "corriger" (sauf demande expresse de l'auteur). Il faut voir cela comme une proposition de point de vue que tu pourras librement adapter à ton style. Je me doute en effet que pour décrire la scène de combat sauvage, nous utilisions les mêmes vecteurs de sensibilités (comme je l'ai dit, je fais régresser mes personnages à l'état animal en même temps que le style d'écriture qui devient plus cru, plus simple et plus percutant).
    Ta contre-analyse est bien entendu la bienvenue.

    Voilà pour la forme, je passerai au fond quand cette partie de l'histoire sera finie.



    Notes diverses :

    - Je crois que "jusque-là" prend un trait d'union.

    - Répétition de "mais" : "Mais Serge ne la voyait nulle part et de toute façon, ils n’auraient pas eu le temps pour ça. Mais il refusait de laisser la jeune fille se faire tuer, cela était inconcevable."

    - Répétition de "proche" : "Le monstre était très proche. Maintenant, il se sentait traîné sur l’herbe. Quelqu’un tentait de le tirer, de l’éloigner du colosse qui était désormais très proche."

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  2. Merci pour le com' bien constructif ! Il y a du vrai dans ce que tu dis, je prendrai donc surement tes remarques en compte lorsque que procèderai à la réécriture !
    Pour les adjectifs, c'est réalité, je pense aussi que je suis en surconsommation quelque fois.
    Pour la lenteur dû à la narration, j'avoue qu'il est frustrant pour moi de ne pas révéler à chaque instant la sensation qu'éprouve le héros. Le faire s'élancer à la poursuite de Christy sans expliquer ce qu'il ressent, ça me semblerait trop vide. Pourtant, cela serait au profit de l'action, j'en ai conscience. Ce pourquoi cela mériterait une réécriture que je ferai dans bien longtemps à mon avis.

    En tout cas, merci encore, celà permet de mettre à jour les faiblesses de ma narration et d'essayer d'y palier par la suite.

    Bonne continuation

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